La GRH est embryonnaire en Roumanie. Il y a seulement quinze ans, les postes de DRH n'existaient que dans les multinationales étrangères.

Environ la moitié des jeunes qui sortent des écoles secondaires et des universités ne trouvent pas de travail en rapport avec leur niveau d'études. Les Roumains valorisent le fait de travailler pour un employeur étranger. Pour cette raison, les recrutements ne posent pas de problème, hormis pour certaines fonctions nouvelles (marketing, finance, management...).

Les employés ont un livret d'emploi, sur lequel figurent les caractéristiques des différents postes qu'ils ont occupés. Il existe des contrats de travail permanents ou temporaire. Les formes temporaires sont plus souples, pour le licenciement notamment, mais leurs conditions d'utilisation sont restrictives (travail à temps partiel, durée limitée...). Il existe également les accords de collaboration, qui ne procurent pas au travailleur le statut de salarié et sont donc plus avantageux pour les employeurs. Bien que l'utilisation de ce type de contrats soit restreinte, seule 50 % de la population active roumaine est employée, ce qui est un des taux les plus faibles taux des pays de l'Union européenne. Le travail temporaire est quasiment inexistant, de même que la législation relative à cette activité.

Le licenciement est encadré par le droit. Il comporte deux formes principales, celle comportant une faute du salarié et celle n'en comportant pas, cette dernière lui offrant davantage de droits et d'indemnités. Le licenciement est un acte de gestion à éviter, car il n'est pas accepté culturellement. D'une part, il entraîne des effets négatifs sur le climat interne et sur l'image de l'entreprise. D'autre part, il arrive que les autorités administratives sanctionnent les entreprises étrangères ayant engagé des procédures de licenciement.

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