En Roumanie, les courses sont généralement effectuées par les femmes, chaque jour ou presque. Toutefois, le rythme de fréquentation des magasins alimentaires est devenu presque hebdomadaire pour la classe moyenne urbaine, essentiellement du fait de l'essor de la grande distribution. Celle-ci a dépensé en termes de chiffres d'affaires en 2013 les autres formes de distribution. Et ce, au détriment des petits commerçants locaux indépendants. Les supermarchés, souvent situés en périphérie des villes, ne touchent toutefois qu'une partie de la population car peu de ménages disposent d'une voiture et car la femme ne conduit pas toujours lorsqu'ils disposent d'un véhicule. Le marché est encore un lieu d'achat primoridial.
Compte tenu du pouvoir d'achat des Roumains, la nourriture et les vêtements constituent les principaux postes de dépenses des foyers. Les achats de grande valeur étaient limités par la difficulté d'obtenir des crédits bancaires,. La consommation de biens durables (logements, voitures...) n'est pas courante pour des raisons financières, mais également du fait du manque de visibilité à long terme des populations.
Appréciant la société de consommation, les Roumains donnent une forte préférence aux produits occidentaux. Davantage que dans les autres pays d'Europe de l'Est, l'achat a une fonction démonstrative en Roumanie. Ainsi les jeunes femmes sont soucieuses de leur apparence et sont attirées par les produits vantés par les nouveaux magazines occidentaux tels que Elle, Cosmopolitan, etc. Plus généralement, toute la tranche des 15 à 49 ans est devenue sensible aux marques renommées et aux emballages attractifs. L'achat est un également un moment de plaisir. Pour un nombre croissant de Roumains, la visite d'une grande surface constitue un loisir familial.
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