Au classement du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) de 2014, la Roumanie se situait au 54e rang mondial pour le niveau de vie, qui est calculé en fonction des ressources, de l'espérance de vie et du niveau d'éducation. Ce niveau est en progression depuis le milieu des années 1990, mais stagne depuis 2008. En compagnie de la Bulgarie, qu'elle devance de quelques places, la Roumanie est le seul pays de l'Union européenne figurant dans le groupe des pays à Développement élevé, tous les autres se trouvant dans le groupe des pays à développement très élevé.
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| Europe & Asie Centrale | Roumanie | Monde | pays à développement élevé |
Le salaire moyen (environ 570 euros par mois brut, en juillet 2015) suffit à peine à vivre décemment. La plus importante part des dépenses concerne l’alimentation, puis le logement et les charges afférentes. Plus de 95 % des Roumains sont propriétaires de leur logement, ce qui est le plus fort pourcentage de l'Union européenne. Le salaire minimum était de 1050 ron en 2015, soit environ 240 euros.
Selon les statistiques du Ministère du travail, il apparait en juin 2015 que seul 4 % des actifs gagnent plus de 1100€ brut par mois. 13 % gagnent en moyenne 550€ brut par mois et 83 % des employés touche en moyenne 222€ brut mensuel. Bucarest – Ilfov – Cluj – Timis sont les départements où l’on gagne le mieux, tandis que Ialomita – Vaslui et Vrancea sont ceux où les salaires sont les plus bas.
Dans nombre de villes et villages, le chauffage est un luxe. Dans les campagnes, la charrette à cheval est un moyen de transport encore souvent utilisé. La qualité de vie est nettement meilleure dans les villes qu’à la campagne : il est plus facile d'y trouver un emploi, les infrastructures sont plus développées et les institutions plus présentes.
Selon des estimations courantes, environ la moitié des Roumains ont du mal à subvenir à leurs dépenses courantes. Les jardins ouvriers couvrent une part significative des besoins alimentaires des familles et offrent des compléments de revenus : les ménages revendent leurs surplus sur les marchés. D'autres font des affaires avec des biens (p.ex. des voitures) importés des pays occidentaux.
Le chômage, qui est peu indemnisé, est l’une des principales craintes de la population. Le pays est également confronté à une dégradation de la santé publique et à une montée de l'insécurité.
hongrie.fr/population/niveau-vie.htm - Niveau de vie en Hongrie
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